DES POTS ::: DONNE LE MAUVE
Bon bon, ça passe par les câlins, les bisouch, les chmouchmouchies, etc. Je ne fais aucun dessin. Trop de gens qui se gueulent dessus, donnent des baffes et se taisent.
Alors je me pose cette question : "pourquoi devient-on insupportable quand on aime ?"
L'image est bonne, on se lance des fils de couleur, rouge quand il y a passion, bleu pour amitié. On les tient fermement, comme si notre vie pouvait en dépendre. On gueule, on se sent en danger, on se fait crème, tout est trop acquis. Pourtant rien n'est moins instable que l'amour. Un coup d'oeil et on peut basculer vers une autre histoire. On s'en veut bien sûr, qu'allons nous dire à notre ami, qu'allons nous faire pour mettre fin à ce chaos sentimental ? On fait un carnage, des portes claquent, pour finir on se retrouve seul. Comme d'hab'
Alors si on devient intenable, c'est parce qu'on n'est pas certain de ce que l'autre ressent, on veut peut-être lui faire passer nos émotions en lui criant le plus fort possible dans les oreilles qu'il ne devait pas tacher la nappe. Après, un coup d'oeil, le regard ahuri : "mais qui est cette foldingue ?"...Sais pas moi, suis pas comme ça.
SOIT
Depuis hier, je suis entrée en phase de pré-hibernation, genre grizzly affamé de sucreries, langue pendante. En rentrant, j'ai vidé le stock de fruitella, je me suis ruée sur le dîner, et j'ai conclu la soirée avec un Twix glacé. Ce matin, brioches toutes tartinées de gelée de Fraises, miamimioum. Puis maintenant, un bout de Tarte au flan... Peut-être que je vais migrer aussi, j'ai regardé mon dos pour voir si des ailes n'y poussaient pas, auquel cas, j'aurai pu me choisir une destination de rêve. Mais non, je suis désespérément normale, faut croire.
D'ailleurs, plus standard que Mona tu meurs : elle s'est levée à 10h51 aujourd'hui, presque tombée du lit, à voir sa tête. MERDE DÉJÀ ??? Ben oui.. J'avais même pas entendu mon réveil sonner ce matin, vraiment, j'en peux plus de ça. Je n'ai plus un cycle du sommeil bien cantonné, je me fais des tours de cadran monstrueux, éveillée, ou endormie. Je n'arrive pas à capter comment j'arrive à bien cadrer mes journées, à me situer sur les semaines. Avant j'était un modèle d'exigence, 10h au lit, réveil 6h30, tous les jours, pas d'exception (enfin pas le week-end quand même). Maintenant je fais ma grunge, ma révolutionnaire hebdomadaire. Waouw, quel grabuge ! Rien, je passe mon temps à manger le soleil, à boire la nuit, j'ai trop peur de perdre tout ça trop vite.
J'ai mis une jupe aujourd'hui, quand je tourne elle fait une corolle autour de mes jambes. C'est bô ^^